• Place
    Palais du Luxembourg (Le Sénat)
    Luxembourg
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    Un hôtel est construit au 16e siècle pour le duc de Luxembourg. Marie de Médicis, reine régente, rase l'hôtel pour construire son palais en 1625, inspiré du toscan Palais Pitti, clin d'œil à sa région natale. Déclaré propriété nationale lors de la Terreur, il abrita une prison. Il devint le siège du Sénat en 1799 suite à l'arrivée de Napoléon, et agrandit côté jardin en 1807. Présidé pendant 24 ans par Alain Poher, celui-ci a même été nommé deux fois président de la République par interim. I got the Poher !
  • Place
    Palais-Royal (Conseil d'État)
    Palais-Royal
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    Le Palais-Cardinal, construit en 1628 par Richelieu, deviendra Royal en 1642 lorsque celui-ci le leguera à Louis XIV, qui y résidera durant la fronde. Philippe Égalité, duc d'Orléans, entoure le jardin de galeries en 1780. Le Conseil d'État, successeur du Conseil du Roi, est fondé par Napoléon en 1799 au Petit Luxembourg, puis va du Palais d'Orsay au Palais-Royal en 1875. Outre son rôle de conseiller du gouvernement sur la validité des projets de loi, il a le statut de juridiction suprême du pays. BOUM.
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    Palais de l'Alma (Services et logements de fonction de la Présidence)
    Gros Caillou
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    Construit en 1861 pour servir d'écuries à l'empereur Napoléon III, il est finalement rattaché à la Présidence de la République en 1881. L'aile ouest abrita le Conseil supérieur de la magistrature de 1952 à 2011, tandis que l'aile est a accueillie le bureau de la météorologie, depuis devenu Météo-France, déplacé juste à côté en 1947. Aujourd'hui il est occupé par la collection des cadeaux présidentiels, et pas moins de 70 appartements de fonction. Mitterrand y cacha Anne Pingeot et leur fille Mazarine.
  • Place
    Assemblée Nationale (Palais Bourbon)
    Faubourg Saint-Germain
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    Le palais de Bourbon et l'hôtel de Lassay qui le jouxte, actuelle résidence du président de l'assemblée, sont construits simultanément en 1728 par Louise François de Bourbon, fille légitimée de Louis XIV. Les deux bâtiments sont rattachés par la galerie des fêtes en 1848. Confisqué en 1791 il abrite l'école polytechnique, puis le Conseil des 500, ancêtre de l'Assemblée Nationale, dès 1795. La façade en colonnade est érigée en 1810 pour faire face à l'église de la Madeleine, et l'hémicycle actuel en 1827.
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    Palais de l'Élysée
    Élysée
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    C'est le comte d'Évreux, alors gouverneur d'Île-de-France, qui fait construire en 1720 un somptueux hôtel particulier au milieu des cultures maraîchères le long du « Grand Cour », devenu depuis les Champs-Élysées, sur un terrain acheté à l'époque une bouchée de pain. Acquis en 1753 par Louis XV pour la marquise de pompadour, il devient un café-concert jusqu'en 1799, puis est transformé en palais par les Napoléon. C'est en 1879 qu'il devient résidence présidentielle.
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    Château de Souzy-la-Briche (résidence du Premier Ministre)
    Les Grandes Roses
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    Le château de Souzy-la-Briche est construit entre 1815 et 1830. Son ancien propriétaire, le banquier Jean-Jacques Simon, l'a légué « au plus haut personnage de l'État », on a supposé au Président, avant d'être inhumé dans la chapelle avec femme et chien en 1972. VGE ne viendra qu'une fois, mais Mitterand passera de nombreux weekends avec sa maitresse Anne Pingeot et leur fille Mazarine. C'est François Fillon qui le fit passer sous le giron du premier ministre en 2007, statut qu'il conserve aujourd'hui.
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    Château de la Celle-Saint-Cloud (résidence des hôtes étrangers du gouvernement)
    La Grande Défense
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    Le château est à l'origine un monastère essentiellement composé d'un corps de ferme et de bâtiments pour abriter les moines, avant d'être revendu en 1616. La marquise de Pompadour l'achète en 1748 pour s'y détendre et surveiller la construction, à Meudon, de son château de Bellevue. Elle y ajoute de nouveaux embellissements et y accueille Louis XV. Situé sur la commune de La Celle-Saint-Cloud, il est la propriété actuelle du ministère des Affaires étrangères qui y loge les hôtes étrangers du gouvernement.
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    Palais d'Iéna (Conseil économique, social et environnemental)
    Chaillot
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    Ce palais est construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1937 comme « pavillon des travaux publics ». Il est conçu par l'architecte Auguste Perret, grand spécialiste du béton armé, auteur également du Théâtre des Champs-Élysées en 1913, de l'Église Notre-Dame du Raincy en 1923 ou encore de la reconstruction du Havre lancée en 1945. Le musée des Travaux Publics ouvert suite à l'expo ferme en 1955, laissant place au Conseil Économique, Social & Environnemental en 1959.
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    Résidence officielle du Premier Ministre (Hôtel de Matignon)
    Bon Marché
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    L'hôtel Matignon est terminé en 1723 par Jacques III de Goyon, sir de Matignon. Son fils en hérite et devient prince de Monaco par alliance. Il passe ensuite successivement dans les mains de Tayllerand, Napoléon 1er, Louis XVIII qui l'échange contre le palais de l'Élysée, puis le duc de Galliera et sa femme en 1852. L'hôtel devient ambassade d'Autriche-Hongrie en 1886, est saisi en 14-18, puis devient la résidence du président du Conseil des ministres en 1934. Son parc privé est le plus grand de Paris.
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    Ministère des Outre-mer (Hôtel de Montmorin)
    Bon Marché
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    Le comte de Montmorin, ministre des affaires étrangères de Louis XVI, fait bâtir son hôtel en 1787 par Alexandre-Théodore Brongniart (celui de la Bourse). Dans "Mémoire d'Outre-tombe", Chateaubriand raconte ses ballades avec la fille de Montmorin dans le jardin. Le général napoléonien Jean Rapp le récupère, avant qu'il ne soit racheté en 1846 par les Frères des Écoles Chrétiennes, qui élevèrent les bâtiments autour. Il devient le siège du ministère des Colonies en 1906, devenu Outre-Mer en 1946. Plus joli.
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    Ministère des Relations avec le Parlement (Hôtel de Clermont)
    Bon Marché
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    L'hôtel est édifié en 1714 par l'architecte Jean-Baptiste Alexandre Le Blond pour la marquise de Seissac. Il est racheté par le comte d'Orsay en 1769, qui fait ramener de Rome les colonnes du temple de Neron, les boiseries venant du château de Marly. Racheté par Barbet de Jouy, qui en plus de faire de la toile (de Jouy), perça la rue à son nom et fit sûrelever l'hôtel d'un étage par Louis Visconti. L'État l'acquiert en 1948 pour en faire la Haute Cour de Justice, puis le commissariat à l'énergie atomique.
  • Place
    Ministère des Affaires étrangères (Quai d'Orsay)
    Faubourg Saint-Germain
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    Situé au 37 Quai d'Orsay (d'où la métonymie), l'hôtel du ministère des Affaires Etrangères fut le premier bâtiment à avoir été construit spécifiquement pour de telles fonctions. Initiés sous l'impulsion du chef de la diplomatie française sous Louis-Philippe, les travaux s'achevèrent en 1856, sous Napoléon III, du fait de la Révolution de 1848. Malgré sa jeune histoire, ce bâtiment fut un témoin de la grande Histoire, notamment lors du traité de Versailles ou pour la fondation de la communauté européenne.
  • Place
    Ministère de l'Armée (Hôtel de Brienne)
    Faubourg Saint-Germain
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    Débuté en 1724, l'hôtel est terminé en 1733 par la princesse de Conti. En 1776, son petit-fils le cède au comte de Brienne, devenu en 1787 secrétaire d'État de la guerre. En 1802 il est racheté par Lucien Bonaparte, frère de l'empereur, puis par leur mère. Il devient en 1817 la demeure du ministre de la guerre, voit Clémenceau y organiser la victoire en 1917, et De Gaulle y séjourner en 1940 puis de 1944 à 1946 comme chef du gouvernement. Son sous-sol accueillit un des PC nucléaire Jupiter jusqu'en 2017.
  • Place
    Ministère de la Transition Écologique et Solidaire (Hôtel de Roquelaure)
    Faubourg Saint-Germain
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    Le maréchal de Roquelaure rachète l'hôtel de Villetaneuse en 1709, puis le transforme radicalement en 1722. Saisi à la Révolution, il est transformé en asile de galeux avant d'être rendu à son propriétaire. Jean-Jacques Cambadécère, successeur de Robespierre, bras droit de Bonaparte et un des principaux auteurs du Code Civil, rachète l'hôtel en 1808 et y réside jusqu'à son exil en 1816. Affecté au ministère des Travaux publics en 1839, c'est l'un des mieux conservés et des plus riches du faubourg.
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    Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation (Hôtel de Villeroy)
    Faubourg Saint-Germain
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    L'hôtel de Villeroy est bâti en 1724 par François Debias-Aubry, également architecte de l'hôtel de Brienne (ministère de la Défense), et de l'hôtel Dubouillon (Beaux-Arts de Paris). Érigé pour l'actrice Charlotte Desmares dite "Lolotte" par le banquier suisse Hogguer. Confisqué comme bien national en 1794, l'État y installe l'inspection de santé militaire, puis en 1831 le ministère du Commerce, des Travaux publics et de l'Agriculture, et en 1881 seul ministère de l'agriculture. Depuis silence, ça pousse !
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    Ministère du Travail (Hôtel du Châtelet)
    Faubourg Saint-Germain
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    Le duc du Châtelet (Lorraine) fait contruire son hôtel en 1776 par Mathurin Cherpitel, auteur de l'hôtel de Rochechouart (ministère de l'éducation) et de l'église du Gros-Caillou. Le duc guillotiné en 1793, l'École des Ponts & Chaussés s'y installe. Il accueille ensuite l'intendance de l'Empereur, l'ambassade de Turquie, celle d'Autriche, et enfin l'archevéché de Paris. Rénové par Baltard, l'hôtel devient la résidence du récent ministère du Travail en 1906. Les accords de Grenelle de mai 68 y sont signé.
  • Place
    Ministère de l'Éducation Nationale (Hôtel de Rochechouart)
    Faubourg Saint-Germain
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    L'hôtel est bâti en 1776 pour la vicomtesse de Rochechouard par Mathurin Cherpitel, également auteur de l'hôtel du Châtelet (ministère du Travail). Le duc de Castiglione le rachète en 1807 puis le loue au naissant ministère de l'Education Nationale, qui en devient acquéreur en 1829. Guy de Maupassant y travaille en 1878, puis Jules Ferry y lance l'école républicaine en 1882, affirmant l'obligation de l'instruction, la gratuité et la laïcité de l'enseignement public. Plus fort que Charlemagne !
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    Ministère de la Cohésion du Territoire (Hôtel de Castries)
    Faubourg Saint-Germain
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    Construit à la fin du 17e siècle par le seigneur de Nogent, l'hôtel est acheté en 1708 par le duc de Castries qui le transforme profondément. Sthendal qui fréquente les lieux en parle dans "Le Rouge et le Noir" en 1830. L'hôtel est réquisitionné par l'État en 1946 pour y accueillir le ministère de l'Agriculture, puis celui du Logement et de la Ville, et enfin celui de l'Aménagement du Territoire depuis 1962, alors occupé par Maurice Schumann, ancien résistant et ministre des affaires étrangères de Pompidou.
  • Place
    Ministère de la Fonction Publique (Hôtel de Rothelin-Charolais)
    Faubourg Saint-Germain
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    L'hôtel aurait été édifié en 1706 par Pierre Caillet, architecte du Palais Bourbon, pour le marquis de Rothelin. Racheté par la princesse de Charolais en 1736, il habrite le ministère de l'Intérieur de 1793 à 1860, puis l'ambassade d'Autriche et le Conseil d'État jusqu'en 1876. Après c'est le ministère de l'Industrie qui squatte, mais on ne sait pas à partir de quand. En 2007 c'est le ministère de l'Immigration qui s'y installe, avec le traitre Éric Besson à sa tête, qui s'y marie tranquilou.
  • Place
    Ministère de la Famille (Hôtel Le Play)
    Faubourg Saint-Germain
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    L'hôtel Le Play est bâti en 1860 par les époux Durand-Fornas, puis racheté par Albert Le Play, fils du précurseur de la sociologie française Frédéric Le Play. Le secrétariat d'État à la Condition féminine est créé en 1974 par VGE et attribué à Françoise Giroud, tandis que le ministère de la Famille est créé en 1978 et dirigé par Simone Veil. Aujourd'hui le ministère a pour mission d'informer les familles, de lutter contre le sexisme et toute forme de violence faites aux femme et aux enfants.
  • Place
    Ministère de l'Industrie (Hôtel de Seignelay)
    Faubourg Saint-Germain
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    L'architecte Germain Boffrand acquiert ce terrain en 1710 et y construit deux hôtels. Celui-ci est acheté en 1718 par le comte de Seignelay, tandis que le voisin est acheté par le neveu de Colbert puis Beauharnais, pour devenir l'ambassade de Prusse (depuis Allemagne) en 1870. La direction générale de l'administration et de la fonction publique est créée en 1945, pour conduire la politique relative à la fonction publique, et fait le lien avec les autres employeurs que sont les collectivités territoriales.
  • Place
    Ministère du Logement
    Faubourg Saint-Germain
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    Construit en 1750, cet immeuble accueilla vicomtes et duchesses, avant d'être racheté en 1946 par le ministère de l'éducation, qui y logeat la direction des bibliothèques de France. D'abord rattaché au ministère des Travaux Publics, le ministère du logement prit son indépendance en 1953, non sans être balladé depuis. Un comble. Son but est de favoriser la mixité sociale, planifier le Grand Paris, les territoires périurbains et lancer des projets innovants pour des villes durables. Comme BattleParis '
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    Ministère de la Ville (Hôtel de Broglie)
    Faubourg Saint-Germain
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    L'hôtel est construit en 1704 pour les ducs de Broglie par Germain Boffrand, également auteur des hôtels de Soubise (Archives Nationales), de Seignelay (ministère de la Fonction Publique), du Petit Luxembourg et du château de Roissy (détruit). Le Ministère de la Ville est créé en 1990 par Mitterand suite aux émeutes de Vaux-en-Velin. Il a depuis été rattaché à tout un tas d'autres ministères (santé, territoire, emploi.), avant que Manuel Valls ne lui adjoigne la jeunesse et les sports en 2014.
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    Ministère de l'Action et des Comptes Publiques (Hôtel de Cassini)
    Bon Marché
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    L'hôtel est bâti en 1768 pour le marquis de Cassini, ancien mousquetaire et petit-fils de l'astronome italien éponyme, fondateur de l'Observatoire de Paris. Reconstruit en 1863, il est acheté par l'État en 1974. Il abrite aujourd'hui le Ministère de la réforme de l'Etat et de la Simplification, qui soutient la transformation du pays par le numérique et l'innovation publique, pour renforcer l'attractivité de l'économie française, garantir la cohésion sociale, l'égalité des droits et des chances pour tous.
  • Place
    Ministère de la Justice (Hôtel de Bourvallais)
    Vendôme
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    L'hôtel de Bourvallais est construit en 1699, quelques années après l'aménagement d'une place à la gloire du Roi-Soleil, future place Vendôme. À l'origine, cet hôtel appartient à Guillaume de Vieuxville avant qu'il ne soit racheté par Poisson de Bourvallais. En 1715, ce dernier, après avoir détourné de l'argent, se retrouve embastillé. En guise de caution, il cède au Régent son hôtel particulier, qui sera 3 ans plus tard attribué à la Chancelerie de France, devenue à la Révolution ministère de la Justice.
  • Place
    Ministère de la Culture (Palais-Royal)
    Palais-Royal
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    Le ministère de la Culture et de la Communication a été créé en France en 1959 par le Général De Gaulle et attribué à André Malraux. Sont sous la tutelle de ce ministère : Les 4 Beaux-Arts, la musique, la danse, les arts de rue, le cinéma, le théatre, l'opéra, les arts décoratifs ainsi que les monuments historiques et toutes les écoles correspondantes. La principale mission de ce ministère est de rendre accessible au plus grand nombre les œuvres capitales de l'humanité, en commençant par la France.
  • Place
    Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (Pavillon Boncourt)
    Mont Sainte-Geneviève
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    Pierre Becoud fonde son collège en 1353, devenu plus tard par déformation le collège Boncourt. Parmis les anciens élèves se trouvent des auteurs de la Pléïade, dont Etienne Jodelle, qui y fait représenter en 1553 Cléopatre Captive et l'Eugène, premières pièces humanistes. En 1638 les collèges de Navarre, Boncourt et Tournai sont réunis. Le pavillon débuté en 1738 n'est terminé qu'en 1830 pour accueillir l'école Polythechnique. Partie en 1976, Quinze ministres de l'Enseignement Supérieur s'y sont succédé.
  • Place
    Ministère de l'Économie (Bercy)
    Bercy
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    Le ministère des Finances était situé depuis les débuts de la IIIe République (1870) dans l'aile Richelieu du Palais du Louvre. Suite aux travaux du « Grand Louvre » de Mitterand, il déménage à Bercy dans l'ancien ministère des Anciens Combattants, toujours visible aujourd'hui au 139 rue de Bercy. La construction des nouveaux locaux s'étend de 1981 à 1988, dont le très visible bâtiment Colbert, du nom de l'ancien intendant des finances, avec ses 370m de long plongeant dans la Seine. Bercy qui ?
  • Place
    Ministère des Sports
    Plaine d'Ivry
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    Inventé en 1936 sous le Front Populaire, le secrétariat d'État à la Jeunesse et au Sport devient ministère de plein droit en 1966. De nombreux sportifs eurent la charges de ce ministère, comme l'alpiniste Maurice Herzog, premier à avoir gravi 8 000m en 1950, le champion de 110m haie Guy Drut, l'escrimeur Jean-François Lamour, le rugbyman Bernard Laporte ou le judoka David Douillet, avec ses pièces jaunes. Autrefois situé dans la tour Olivier de Serres (Vaugirard), il emmenage avenue de France en 2004.
  • Place
    Ministère des Solidarités & de la Santé
    École Militaire
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    En 1929 Louis Loucheur, ministre du Travail, de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociale, décide d'édifier des bâtiments administratifs sur d'anciens terrains militaires, à 2 pas de l'École militaire. Il réquisitionne pour cela l'architecte Guillaume Tronchet, qui le réalise avec un riche décor intérieur Art-déco. Devenu en 2012 le ministère des Affaires sociales et de la Santé, il met en œuvre la politique du gouvernement concernant les affaires sociales, la solidarité et la santé publique.
  • Place
    Ministère de l'Intérieur (Hôtel de Beauvau)
    Élysée
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    Situé à deux pas de l'Élysée, l'hôtel de Beauvau a d'abord appartenu à un certain Pierre Camus au début du 18e siècle. Les ministres de la Guerre de Louis XVI puis de Louis XVIII ont ensuite siégé dans ce lieu. Ce n'est qu'en 1861 que le ministère de l'Intérieur, alors hébergé au Louvre, devient propriétaire de ce vaste terrain. Il s'étend aujourd'hui sur de nombreuses annexes, notamment rue de Cambacérès, du nom du ministre de Napoléon dont le bureau est occupé par le chef de la police.
  • Place
    Ministère du Développement et de la Francophonie (Imprimerie Nationale)
    Beaugrenelle
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    L'imprimerie nationale, créée en 1640 par le Cardinal de Richelieu, se fait construire des locaux monumentaux en 1910 sur la plaine de Javel. Une fois l'imprimerie partie à Douai, l'État rachète le bâtiment en 2007 pour y regrouper les différents services du ministère des Affaires Étrangères, dont le ministère de la Coopération. Celui-ci, créé par le général de Gaulle en 1951, avait pour vocation de contribuer au développement des pays décolonisés. C'est sûr que Développement et Francophonie ça sonne mieux.
  • Place
    Résidence des hôtes étrangers de la Présidence (Hôtel de Marigny)
    Élysée
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    Le baron Gustave de Rothschild achète en 1869 deux hôtels à la duchesse de Bauffremont. Il les fait réunir en 1872 par l'architecte Alfred-Philibert Aldrophe, auteur de la synagogue de Versailles et de ce qui deviendra la fondation Dosne-Thiers, place Saint-Georges. Racheté par l'État en 1972, il accueille aujourd'hui les hôtes étrangers du président de la République, auparavant hébergés au Grand Trianon de Versailles. Parce que bon comme on dit, « loin des yeux, loind du cœur ».
  • Place
    État-major des forces armées françaises (Hexagone Balard)
    Javel
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    Le site fut dès 1890 un champ de manœuvre militaire, libérant le Champ de Mars. Les bassins d'essai de la Marine Nationale des frères Pereire s'y installent en 1906, suivi du ministère de l'air, créé en 1928, son état-major en 1934, la base aérienne 117 en 1936 et la Direction Générale de l'Armement. En 2007 est décidé que les états-majors de Terre (boulevard Saint-Germain) et de la Marine (place Concorde) rejoignent le site pour former l'ultra-moderne « Hexagone Balard », inauguré en 2015 par Hollande.
  • Place
    Pavillon de la Lanterne (résidence présidentielle)
    La Grande Défense
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    Ce pavillon de chasse est construit en 1787 par le prince de Poix, capitaine des chasses et gouverneur de Versailles, juste à côté de la ménagerie royale. De Gaulle l'attribue aux Premiers Ministres en 1959 ; Malraux y a donc logé après un attentat de l'OAS en 1962, et a refait la déco. Michel Rocard y ajoute une piscine et un cours de tennis en 1988, Lionel Jospin y emménage, avant que Nicolas Sarkozy ne s'approprie « le meilleur du job », dixit Raffarin, tranquilou, en 2007.
  • Place
    Conseil Constitutionnel (Palais-Royal)
    Palais-Royal
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    Le Conseil Constitutionnel est créé en même temps que la Ve République, le 4 octobre 1958, et s'installe dans le pavillon Montpensier du Palais-Royal, édifié en 1780. Organe unique dans l'histoire française, sont but est de contrer les éventuelles dérives du régime parlementaire. Sans être hiérarchiquement au dessus des juridictions, ses décisions s'imposent à toutes, dans la limite du champ de la constitution. Un sphinx sculpté fait passer les "sages" de la salle de délibérations à la Comédie Française.
  • Place
    Présidence du Sénat (Petit Luxembourg)
    Luxembourg
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    Cet hôtel particulier fut construit au milieu du 16e siècle, et acquis en 1570 par le duc François de Luxembourg. Contigu au palais du Luxembourg, construit plus tard par Marie de Médicis, le Petit Luxembourg est la résidence du président du Sénat français depuis 1825. C'est la résidence officielle du président du Sénat, avec son bureau et ceux de ses collaborateurs, des salons et une salle à manger privée. On y trouve aussi une chapelle consacrée, dite de Marie de Médicis.
  • Place
    Présidence de l'Assemblée Nationale (Hôtel de Lassay)
    Faubourg Saint-Germain
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    Léon de Lassay fait bâtir en 1722 un hôtel particulier par Jean Aubert, également architecte du Palais Bourbon mitoyen et de l'hôtel Biron (Musée Rodin). L'hôtel est confisqué en 1792 comme bien national et abrite la nouvelle École Polytechnique de 1794 à 1804. Restitué à la maison de Condé en 1815, il est revendu à l'État en 1843 pour servir de résidence au président de la Chambre basse (l'Assemblée), où il est à cette occasion surélevé d'un étage et relié au palais Bourbon par une somptueuse galerie.
  • Place
    Cité Assemblée Nationale
    Faubourg Saint-Germain
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    La « cité Assemblée nationale » regroupe des immeubles réservés aux bureaux des députés et de leurs collaborateurs. Le bâtiment Jacques Chaban-Delmas, construit en 1974 à l'emplacement de l'hôtel de Maulevrier, est relié au palais Bourbon par un passage souterrain. Avec les bâtiments du 233 boulevard Saint-Germain et l'ancien siège du RPR de la rue Aristide-Bruand, racheté en 2002, l'ensemble couvre aujourd'hui une surface au sol de 124 000 m2 pour près de 9 500 locaux.
  • Place
    Le Journal Officiel
    Grenelle
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    Avant l'apparition de l'impression, les lois étaient communiquées au public par le tambour de ville. En 1631, Théophraste Renaudot crée avec l'aide de Richelieu « La Gazette », premier journal français, publiant des récits de guerre et des commentaires politiques. Devenue organe officiel en 1762, elle est remplacée par le Journal officiel en 1868. Y sont consignés tous les évènements législatifs (lois), réglementaires (arrêtés, décrets), déclarations officielles et publications légales de France.
  • Place
    Haute Autorité de santé (HAS)
    Plaine Saint-Denis
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    La haute autorité de santé est créée au 1er janvier 2005 suite à la loi relative à l'assurance maladie. À vocation scientifique, la HAS remplit trois grandes fonctions : évaluation d'un point de vue médical et économique les produits, actes, prestations et technologies de santé, en vue de leur admission au remboursement ; recommandation de bonne pratique clinique/de santé publique ainsi que livret d'informations pour les patients ; et certification/accréditation des établissements de santé.
  • Place
    Autorité de sûreté nucléaire (ASN)
    Montrouge
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    Le Service central de sûreté des installations nucléaires (SCSIN) est créé en 1973. Il devient en 1991 la direction de la sûreté des installations nucléaires, rattachée aux ministères de l'Industrie et de l'Environnement, et se voit adjoindre la radioprotection en 2002 sous l'autorité supplémentaire du ministère de la Santé. Elle devient une autorité indépendante en 2006, avec pour missions la réglementation, le contrôle et l'information du public, à travers son site web et sa revue « Contrôle ».
  • Place
    Salle du Congrès (Aile du Midi)
    La Grande Défense
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    L'histoire du Parlement à Versailles débute à la Révolution française de 1789. Puis en 1871, les pouvoirs exécutif et législatif provisoires s'installent au château de Versailles. Après le retour des institutions à Paris, la salle du Congrès, dans l'aile du Midi, demeure le lieu de l'élection du président de la République jusqu'en 1958. Elle reste aujourd'hui le lieu de délibération du Parlement réuni en congrès, c'est-à-dire avec l'ensemble des membres de l'Assemblée nationale et du Sénat.
  • Place
    Palais de Justice de Paris (Cour de cassation, Cour d'Appel, Tribunal de Grande Instance & Tribunal pour Enfants)
    Île de la Cité
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    Le Palais de Justice est le successeur direct de la curia regis, la cour du roi, dont est issu le parlement de Paris, servant au Moyen-âge de juridiction. Installé dans le Palais de la Cité, il est remplacé par Napoléon par la Cour de Cassation. La construction du Palais de Justice par dessus l'ancien palais, initié en 1830 et interrompu par les incendies de la Commune, devra attendre le début du 20e pour terminer les plans de Joseph-Louis Duc et Honoré Daumet. Et maintenant tout déménage Porte de Clichy !
  • Place
    Tribunal de Commerce de Paris
    Île de la Cité
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    Les tribunaux de commerce d'aujourd'hui sont les héritiers d'une longue tradition. Lors des grandes foires du Moyen Âge, les commerçants élisaient déjà ceux d'entre eux qui seraient institués juges afin de régler les litiges entre commerçants. La première juridiction consulaire de Paris date de 1563. Bâti sur l'ancienne église Saint-Barthélémy datant de 966, remplacée par le « Bal du Prado » à la Révolution, le tribunal actuel fut construit en 1865 par Antoine-Nicolas Bailly, par ordre de Napoléon III.
  • Place
    Cour des comptes (Palais Cambon)
    Vendôme
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    Le Palais Cambon a été édifié pour loger la Cour des comptes française. La Cour s'installera dans les lieux en 1912. Les façades et toitures de tous les bâtiments, ainsi que les pièces à décor du premier étage et l'escalier d'honneur avec sa rampe en fer forgé, ont été inscrits aux monuments historiques par arrêté du 18 mai 1993. La Cour des comptes a pour mission de s'assurer du bon emploi de l'argent public, d'en informer les citoyens, d'émettre des recommandations pour lutter contre le gaspillage.
  • Place
    Cour Administrative d'Appel de Paris
    Saint-Paul
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    En 1243 les abbés de Chaalis bâtissent ici un petit hôtel. Cédée en 1654 à Pierre de Beauvais, il est reconstruit et agrandit pour sa femme Catherine Bellier, femme de chambre d'Anne d'Autriche qui aurait dépucelé Louis XIV. Jean Orry, fournisseur des armées, l'achète en 1706, et le jeune Mozart y séjourne en 1764. Confisqué par Vichy en 1943, il sert de logement locatif jusqu'en 1985. Fortement déterié, il est restauré en 2004 par Bernard Fonquernie, et accueille la Cour administrative d'appel de Paris.
  • Place
    Tribunal Administratif de Paris (Hôtel d'Aumont)
    Saint-Paul
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    L'hôtel d'Aumont est un hotel particulier. En 1644 que Michel-Antoine Scarron, conseiller du roi, gouverneur de Paris à l'avènement de Louis XIV, le fait abattre et le remplace par l'hôtel actuel. Quatre autres ducs d'Aumont habitent successivement l'hôtel jusqu'en 1742. Entre 1824 et 1859, l'hôtel d'Aumont héberge des internes du lycée Charlemagne. En 1938, l'hôtel est racheté par le département de la Seine. Le tribunal administratif de Paris s'y installe en 1959.
  • Place
    Conseil supérieur de la magistrature (Hôtel Moreau)
    Opéra
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    L'hôtel Moreau est construit en 1797 par François-Nicolas Trou dit Henry, pour Joseph Lakanal. Député à la Révolution, 24 000 écoles primaires seront construites à son instigation, ainsi que les premières écoles normales supérieures. C'est dans cet hôtel que fut préparé le coup d'État du 18 Brumaire marquant la fin du Directoire, et de la Révolution française. L'hôtel est acquis par la Banque française du commerce extérieur en 1958, et est depuis 2013 le siège du conseil supérieur de la magistrature.
  • Place
    Cité Judiciaire de Paris
    Cardinet
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    La Cité Judiciaire de Paris, culminant à 160 mètres, comprends la Maison de l'Ordre des Avocats, le tribunal d'instance issu de la fusion de ceux des vingt arrondissements de Paris, le tribunal de grande instance de Paris, ainsi que la Direction régionale de la police judiciaire. Dessiné par l'architecte Renzo Piano, sa transparence, sa clarté, sa précision lui donne une valeur symbolique, tandis que sa forme élancée crée un lien entre Paris et Clichy et sa proche banlieue.
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    Défenseur des droits & Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL)
    École Militaire
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    La CNIL et le Défenseur des droits s'installent tous deux en 2016 dans le bâtiment contruit en 1931 par André Ventre pour le ministère de la Marine Marchande, tout juste restauré. Après l'Allemagne en 1971 et la Suède en 1973, la France est le 3e pays au monde à se doter d'une loi Informatique & Libertés, concrétisée par la mise en place de la CNIL en 1978. Le Médiateur de la République est lui créé en 1973, inspiré du defensor civitas de la Rome antique, et est remplacé en 2011 par le Défenseur des droits.
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    Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (HADOPI)
    Plaisance
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    HADOPI est une autorité publique indépendante française créée par la loi Création et Internet de 2009. Elle est composée d'un collège et d'une commission dont les missions principales sont relatives à la protection sur Internet des intérêts des titulaires de droits d'œuvres protégées au titre de la propriété intellectuelle. En gros, c'est la loi qui autorise la chasse aux pirates et qui les sanctionne. Te souviens seulement de Napster mon Ami(e) ?
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    Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP)
    Necker
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    L'ARCEP est une autorité administrative indépendante chargée de réguler les communications électroniques et les postes en France. Entrée en fonction le 5 janvier 1997 sous le nom d'Autorité de régulation des télécommunications (ART), elle voit ses compétences étendues au secteur postal le 21 mai 2005 avec l'entrée en vigueur de la loi de régulation des activités postales. Cette autorité a pour mission de controler la quatilé et la couverture des services mobiles, la qualité d'accès à Internet ...
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    Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA)
    Beaugrenelle
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    La Tour Mirabeau a été conçue par Le Maresquier & Heckly en 1972. Elle accueille le siège du CSA, autorité administrative indépendante créée par la loi en 1989. Elle a pour mission la protection des mineurs, le respect de l'expression pluraliste des courants d'opinion, l'organisation des campagnes électorales, la rigueur dans le traitement de l'information, l'attribution des fréquences aux opérateurs, le respect de la dignité de la personne humaine, et la protection des consommateurs.
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    Tribunal de Grande Instance de Bobigny
    Bobigny
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    Le Barreau de la Seine Saint Denis a été créé le 16 septembre 1972. En mars 1987, le Palais de Justice est inauguré. Au moment du "procès de Bobigny", le TGI n'a qu'une compétence restreinte (Tribunal des affaires de sécurité sociale et un Tribunal pour enfants). En 2012, le nouveau palais de justice comporte un TGI, un Tribunal des Mineurs, une Cour d'Assises, un Tribunal de Commerce, une salle des Pas Perdus traitée avec des éléments végétaux qui se retrouvent aussi sur toutes les terrasses accessibles.
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    Tribunal de Commerce de Bobigny
    Bobigny
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    En 2010, la ville de Bobigny se dote d'un nouveau Tribunal de Commerce partageant ses nouveaux espaces avec le Conseil des Prud'hommes. L'édifice donne à lire des volumes clairs et épurés au service d'une atmosphère calme et sereine propice à l'institution de justice. Le tribunal de commerce tranche, de manière générale, les litiges entre commerçants ou entre commerçants et sociétés commerciales, et ceux qui portent sur les actes de commerce.
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    Tribunal de Grande Instance de Pontoise
    La Grande Plaine
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    Le palais de justice de Pontoise regroupe sur 11 000 m2 les services judiciaires du Val-d'Oise. Il comprend le tribunal de grande instance, le tribunal d'instance, le tribunal de commerce et le conseil de prud'hommes. Inauguré en 2004-2005, il a été conçu par l'architecte Henri Ciriani. Le palais de justice s'appuie sur une partie des anciens remparts de Pontoise. Le palais de justice domine la vallée de l'Oise puisqu'il est situé à un endroit stratégique, militairement parlant.
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    Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise
    La Grande Plaine
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    Le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise a été créé en 2000 pour lutter contre l'engorgement contentieux des tribunaux administratifs de Paris et de Versailles. A sa création et jusqu'au 31 octobre 2009, le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise était compétent sur les départements de Seine-Saint-Denis et du Val d'Oise. Depuis le 1er janvier 2010, sa compétence territoriale comprend les départements du Val d'Oise et des Hauts-de-Seine.
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    Tribunal de Grande Instance de Melun
    Les Grandes Roses
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    L'architecte Françoise-Hélène Jourda est une des premières à militer en France pour la prise en compte de l'écologie dans la construction. Elle a construit notamment l'université de Marne-la-Vallée (1992), le palais de Justice de Melun (1994), les serres du Jardin botanique de Bordeaux (1999). En métal et en verre, le Tribunal de Grande Instance a été construit dans le cadre de la zone d'aménagement concerté, sur le site de l'ancienne Brasserie Grüber.
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    Tribunal de Grande Instance d'Évry
    Les Grandes Roses
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    Le Palais de Justice d'Evry est implanté dans un quartier de centre-ville construit dans les années 60-70 marqué par la présence de plusieurs administrations dont la Préfecture d'Evry et l'hôtel du département. Il s'agit d'un bâtiment en structure béton ; façades béton apparent et menuiseries extérieures métalliques qui s'inscrit dans l'esprit de l'architecture contemporaine de l'époque. En gros : ce batiment ressemble à une prison mais sans les barreaux et avec un auvent affreux.
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    Tribunal de Grande Instance de Créteil
    Les Grandes Roses
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    L'actuel Palais de justice fut construit entre 1976 et 1978. Il fut conçu par les architectes Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut, et symbolise par sa forme le livre de la loi et la balance de la justice. C'est depuis lors l'un des plus actifs de France. Éric Halphen y officia comme juge d'instruction de 1989 à 2002. Parmi les principales affaires qui y furent traitées, citons l'affaire Sohane Benziane, l'affaire des HLM de Paris ou l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine.
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    Tribunal de Commerce d'Évry
    Les Grandes Roses
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    Le Tribunal de Commerce d'Evry est à deux pas du Palais de Justice d'Evry. Implanté dans un quartier du centre-ville construit dans les années 60-70 marqué par la présence de plusieurs administrations dont la Préfecture d'Evry et l'hôtel du département, cet ensemble compose le centre administratif de ville employant plus de 13 000 agents de la fonction publique. C'est pas très joli dans le coin alors pose tes coeurs et remonte sur ton cheval mon ami(e).
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    Tribunal de Commerce de Créteil
    Les Grandes Roses
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    Le Tribunal de Commerce tranche les litiges entre commerçants ou entre commerçants et sociétés commerciales, et ceux qui portent sur les actes de commerce. C'est aussi là qu'on enregistre sa société, qu'on obtient son extrait K-Bis et qu'on dépose son bilan annuel. Alors quoi de mieux que de s'installer à deux pas de Créteil Soleil qui a ouvert ses portes en 1974 ? Histoire de faciliter les démarches des uns et des autres et d'aller shopper !
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    Tribunal Administratif de Melun
    Les Grandes Roses
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    Le Tribunal administratif de Melun a été créé en 1996, pour soulager les tribunaux administratifs de Paris et de Versailles. Le bâtiment se situe à l'emplacement d'un ancien couvent des Carmes implanté à Melun depuis le début du XIIIème siècle. Les moines ont quitté les lieux à la Révolution et la chapelle a été transformée en théâtre. Les locaux actuels datent, pour l'essentiel, d'une reconstruction de 1876.
  • Place
    Tribunal Administratif de Montreuil
    Montreuil
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    Le Tribunal administratif de Montreuil, créée en 2009, est né du constat de la surcharge de travail du tribunal administratif de Cergy-Pontoise qui gérait les affaires relevant du Val-d'Oise et Seine-Saint-Denis, et notamment le fort taux de contentieux de l'aéroport de Roissy. Le TA de Montreuil gère environ 8 000 à 10 000 affaires par an. L'immeuble moderne de trois étages accueille aussi deux services du Conseil d'État.
  • Place
    Tribunal de Grande Instance de Meaux
    La Grande Forêt
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    Le palais de justice de Meaux a ouvert ses portes le 6 février 1986. À l'époque, la cité judiciaire avait été inaugurée par Robert Badinter, garde des Sceaux. C'est en 1884 que le précédent palais de justice avait été édifié à Meaux, rue des Cordeliers, en centre-ville. Le TGI de Meaux répond aux besoins de 670 000 habitants, ce qui le place au 14e rang des TGI de l'Hexagone.
  • Place
    Tribunal de Grande Instance de Nanterre
    Nanterre
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    Le Palais de Justice de Nanterre est le deuxième tribunal de France. Le Tribunal de Grande Instance a été construit en 1973 en bordure Ouest du quartier de la gare de Nanterre Préfecture. L'activité était et reste tellement intense qu'une extension a été construite non loin du site principal en 1996. J'ai cherché mon Ami mais je n'ai rien trouvé sur l'architecte à l'origine de cette constrution faite de béton et de vitres dans la prolongation des immeuble de La Défense.
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    Tribunal de Grande Instance de Versailles
    La Grande Défense
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    Le TGI tranche les litiges civils opposant des personnes privées (physiques ou morales) qui ne sont pas spécialement attribués par la loi à une autre juridiction civile (tribunal d'instance, conseil de prud'hommes.) ainsi que les litiges civils qui concernent des demandes supérieures à 10 000 euros. Ce tribunal se trouve dans la "patte d"oie" du Chateau de Versailles formée par les trois grandes avenues et qui sépare les deux quartiers historiques de la ville que sont ceux de Notre-Dame et Saint-Louis.
  • Place
    Cour Administrative d'Appel de Versailles
    La Grande Défense
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    La Cour administrative d'appel de Versailles est la juridiction d'appel des décisions rendues par les tribunaux administratifs de Versailles, Montreuil et Cergy-Pontoise. Créé en 2004 pour soulager la CAA de Paris, menacée d'engorgement, c'est la plus récente des cours administratives d'appel françaises. La cour est composée de vingt-huit magistrats, siégeant au sein de sept chambres. Son président est Terry Olson, conseiller d'État.
  • Place
    Tribunal de Commerce de Versailles
    La Grande Défense
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    Le Tribunal de Commerce tranche les litiges entre commerçants ou entre commerçants et sociétés commerciales, et ceux qui portent sur les actes de commerce. C'est aussi là qu'on enregistre sa société, qu'on obtient son extrait K-Bis et qu'on dépose son bilan annuel. Celui de Versailles se trouve à quelques pas du Chateau. De ce fait, son architecture épouse parfaitement ceux des batiments voisins : ENS d'Architecture, Musée des carroses, Place d'armes, Cour d'honneur, Chapelle Royale et Château.
  • Place
    Tribunal Administratif de Versailles
    La Grande Défense
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    Le Tribunal administratif de Versailles est compétent pour le contentieux des départements de l'Essonne et des Yvelines.Toutefois, les affaires relevant du département des Hauts-de-Seine enregistrées avant le 1er janvier 2010, au tribunal administratif de Versailles, restent de sa compétence. Il compte huit chambres dont deux chambres de contentieux fiscal et six chambres de contentieux général. Si le coeur t'en dit, entre donc dans sa jolie cour pavée.
  • Place
    Autorité des marchés financiers (AMF)
    Richelieu
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    L'AMF est installée en regard du Palais Brongniart, où avant internet se hurlaient les échanges de parts de sociétés, ainsi récompensées de savoir tirer le meilleur jus de leurs clients et salariés. Elle réglemente les outils de placement financier et sanctionne en cas de triche. Les trilliards d'euros d'épargne des français circuleraient en assez bon ordre puisque l'AMF infligeait moins de 10 millions d'euros d'amendes en 2016. Certes, les cas les plus graves sont traités au Parquet National Financier.
  • Place
    Autorité de régulation des jeux en lignes (ARJEL)
    Vaugirard
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    Petite administration controversée, elle n'existe que depuis 2010 et comme toute nouveauté à tâtons ne fera peut-être pas long feu. Elle encadre l'offre de jeux d'argent sur internet, pour essayer de protéger les joueurs. On dit bien essayer, car internet c'est ouvert de partout et puis c'est toujours difficile de protéger les gens contre eux-mêmes et puis les finances du régulateur sont les premières intéressées et donc peut-être pas si protectrices au fond. Parce que vous le voulez bien '
  • Place
    Cour Nationale du Droit d'Asile
    Montreuil
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